Tout savoir sur les régimes flexitarien, végétarien et végétalien

Rédigé par Laetitia Bouxin, Assistante Marketing et Communication. 

 

Les différents régimes alimentaires flexitarien, végétarien et végétalien sont de plus en plus fréquents au sein de la population pour leurs bénéfices au niveau environnemental mais aussi au niveau santé.

 

 

Quelques définitions pour commencer  

• Végétarisme :

Le végétarisme désigne un mode d’alimentation excluant les aliments d’origine animale (viande, poisson, produits laitiers) de manière totale ou partielle.  

Il comprend à la fois les régimes flexitarien, semi-végétarien, pesco-végétarien, ovo-lacto-végétarien, végétalien, crudivore et frugivore. [1] 

• Le régime végétarien :

Il exclue la consommation de viande, de chaire animale, mais pas les produits issus d’animaux tels que le lait ou les œufs. 

• Le régime flexitarien :  

Ce régime autorise une consommation occasionnelle de chaire animale. Les personnes suivant ce régime se nourrissent principalement de produits végétariens et tendent à diminuer leur consommation de produits animaux.   

• Le régime végétalien : 

Il s’agit d’un régime sans produits d’origine animale. Lorsqu’il s’étend au mode de vie en excluant totalement les produits d’origine animale dans la vie quotidienne : cosmétiques, vêtements, etc., il est défini en tant que véganisme. Tous produits provenant d’un animal sont alors totalement exclus comme le miel, le cuir, la laine, etc.  

 

Quels sont les impacts de tels régimes sur la santé ?  

Au niveau de la santé, la valorisation d’aliments végétaux au quotidien dans notre assiette permet de réduire les risques de diabète de type II et de diminuer légèrement le poids [3]. Les aliments d’origine végétale participent ainsi à la prévention de certaines pathologies, tels que les maladies cardiovasculaires, le diabète et certains cancers. [4] Un régime largement végétal est également très intéressant dans le cadre de problème inflammatoire pour son pouvoir alcalinisant.  

Cependant, comme tout régime d’exclusion, il existe des risques de carences si l’alimentation n’est pas équilibrée. Dans le cadre ces régimes, une vigilance sera portée sur la qualité des protéines, les sources de calcium, fer, et la vitamine B12 ou D notamment.  Ces nutriments sont d’autant plus importants en phase de croissance ou lors de besoins physiologiques majeurs, comme la grossesse, l’allaitement ou lors d’activités intenses.  

Le risque de carence en oméga 3 est parfois remis en cause dans les régimes végétaliens mais on oublie souvent que les sources végétales offrent une qualité d’acides gras essentiels très intéressantes, sans les inconvénients des sources animales.  

Une surconsommation de fruits et légumes dans le cadre d’une alimentation largement végétales exposent également à un risque de cocktails chimiques préjudiciables à la santé. Il est en effet reconnu que l’on retrouve davantage de résidus de pesticides sur les fruits et les légumes. Les personnes suivant des régimes végétalisés sont donc davantage exposées aux résidus de pesticides. Cependant, l’agriculture biologique, qui n’a pas recours aux pesticides de synthèse, limite cette contamination. En effet, selon le dernier rapport de l’EFSA (2021), les aliments bio présentent de plus faibles teneurs en résidus de pesticides. Il est donc plus pertinent dans ce cas de sélectionner des produits végétaux d’origine biologique. [2] 

Les produits La Mandorle, et notamment le Lait d’Amande et le Lait d’Amande Oméga, sont un concentré des bienfaits des amandes, naturellement riches en calcium et protéines. Le Lait d’Amande Oméga est enrichi en oméga 3, issus d’algues marines, pour apporter les nutriments indispensables, en complément d’une alimentation variée et d’un mode de vie sain. 

Ces produits ont été développés et conçus pour répondre aux personnes suivant des régimes spécifiques, en recherche d’alternatives végétales de haute valeur nutritionnelle. Notre procédé de fabrication breveté permet de conserver les nutriments essentiels de l’amande, en particulier les protéines et le calcium.  

Au niveau nutritionnel, les protéines et les lipides représentent deux points majeurs à observer dans le cas de ces régimes particuliers.  

• Les protéines :  

Dans le cas d’un régime végétarien, il est important de remplacer les protéines retrouvées dans la viande, le poisson ou autres produits d’origine animale par d’autres sources de protéines.  

Il est cependant reconnu que les protéines végétales sont moins efficaces pour la synthèse protéique que les protéines animales, et ne peuvent donc pas les remplacer totalement. La qualité d’une protéine va dépendre de la présence des 8 acides aminés essentiels. La protéine de l’œuf est considérée comme étant la protéine la plus complète, et est souvent prise en comparaison. Il est donc nécessaire de faire attention à la bonne complémentation des protéines et donc de bien savoir les associer pour ne pas avoir de carences. [3] 

Pour y répondre, La Mandorle a développé une gamme de produits Protéines +, constitués de 4 protéines végétales sélectionnées pour parfaitement se compléter : le riz, le pois, le chanvre et l’amande. Chaque produit constitue donc un apport équilibré en acides aminés essentiels répondant aux besoins de l’organisme. 

• Les lipides :  

Au niveau des lipides, les régimes végétariens ne présentent pas de grandes différences, comparé aux régimes omnivores, si ce n’est au niveau de la qualité des acides gras consommés.  

Le régime végétalien exclue les graisses animales et ainsi des acides gras saturés, néfastes pour la santé. Il privilégie les huiles et sources d’acides gras bénéfiques, comme les graines ou les oléagineux, riches en acides gras insaturés, dont des acides gras essentiels, oméga 3 et oméga 6.  

Il est également possible de retrouver ces oméga 3 sous forme EPA-DHA dans l’algue Schizochitrium, dont est supplémenté le Lait d’Amande Oméga La Mandorle.  

La Mandorle travaille les fruits secs depuis 1989 pour offrir leurs bienfaits en boisson ou en petit déjeuner.  

• Les glucides et les fibres :  

Les régimes végétariens sont reconnus pour leur apport en glucides et en fibres, ayant un impact bénéfique sur le microbiote intestinal notamment. [3] Retrouvez plus d’informations au sujet des fibres dans notre article : lien vers article.  

  

Qu’en est-il de l’impact environnemental ?  

Pour les personnes qui adoptent un régime végétarien, flexitarien, ou végétalien, il s’agit bien souvent d’un choix pour favoriser le bien-être animal ou encore pour son aspect environnemental. En effet, les émissions de gaz à effet de serre sont moins importantes lors de la production de protéines végétales en comparaison avec celle de protéines animales.  [4] 

Ces sujets sont davantage d’actualité avec la loi Egalim 2 qui vise à favoriser l’offre végétale et végétarienne en restauration collective et en restauration. Il s’agit d’une réponse aux attentes du marché : consommer local, bio, dans le respect de l’environnement et nutritionnellement intéressant. 

 

Bibliographie :  

[1] Sasha Mathieu, Géraldine Dorard, Végétarisme, végétalisme, véganisme : aspects motivationnels et psychologiques associés à l’alimentation sélective, La Presse Médicale, Volume 45, Issue 9, 2016, Pages 726-733, https://doi.org/10.1016/j.lpm.2016.06.031. (https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0755498216302019)

[2] Julia Baudry, Pauline Rebouillat, Emmanuelle Kesse-Guyot, Produits d’origine végétale, pesticides et contaminants dans l’alimentation : quel rôle de l’agriculture biologique ?, Cahiers de Nutrition et de Diététique, Volume 56, Issue 6, 2021, Pages 368-376, https://doi.org/10.1016/j.cnd.2021.07.001. (https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0007996021000961)

[3] Jean-Michel LECERF, 2017, Les régimes végétariens et végétaliens : bons pour la nutrition et la santé ?, https://www.sfendocrino.org/_images/mediatheque/articles/pdf/Gueritee/Guer2017/20_lecerf%20v3.pdf

[4] FFAS, 2019, Les protéines dans l’alimentation : vers un équilibre animal-végétal, https://www.maisondeskines.com/_upload/ressources/ka/pdf/edl_proteines_vdef.pdf