Différentes formes d'allergies et d'intolérances, La Mandorle

Allergies & Intolérances

Les allergies et les intolérances alimentaires posent un véritable problème de santé publique. Elles peuvent toucher tous les âges, elles sont de plus en plus fréquentes et s’avèrent parfois difficiles à diagnostiquer. 4% de la population adulte et 8% des enfants seraient concernés et plus de 60% de la population serait génétiquement prédisposée. L’allergie alimentaire apparaît le plus souvent sur un terrain familial allergique et, dans ¾ des cas, avant 15 ans. Elle est 3 fois plus fréquente chez l’enfant que chez l’adulte et disparaît assez fréquemment chez l’enfant vers 5 ans. Sa prévalence est cependant en augmentation : 3,4 % chez l’adulte et 3 à 7 % chez l’enfant.

Selon l’aliment et l’individu, les allergies et les intolérances alimentaires peuvent provoquer des réactions variables, parfois très sévères, voire fatales dans certains cas. Il s’agit de mécanismes différents, en réaction soit à un problème immunitaire soit à un problème enzymatique, avec souvent des symptômes digestifs communs qui compliquent le diagnostic.

Il est conseillé de toujours bien se faire accompagner par un professionnel de santé dans le cadre d’intolérances ou d’allergies alimentaires.

Le saviez-vous ?

Un inconfort digestif après le repas, des problèmes ORL ou des symptômes chroniques, un terrain familial prédisposé aux allergies…? Vous êtes peut-être intolérant ou allergique à un aliment. Dans le doute, il est recommandé de prendre l’avis d’un professionnel de santé qui pourra faire un diagnostic et prendre les dispositions nécessaires pour vous accompagner.

Généralités

L’intolérance alimentaire peut en effet entraîner des symptômes ressemblant à l’allergie (nausées, vomissements, épigastralgies, diarrhées) mais elle ne met pas en cause le système immunitaire. Elle apparaît surtout lorsque l’organisme n’arrive pas à digérer un aliment ou l’un des composants alimentaires.
Il existe 14 allergènes majeurs qui doivent être obligatoirement mentionnés sur les emballages par les fabricants. Le lait animal et les produits à base de lait, ou les céréales contenant du gluten font partis des 14 allergènes majeurs.

Un régime « d’exclusion » de l’aliments ou l’ingrédients posant un problème doit souvent être adopté. L’éducation alimentaire prend alors tout sens dans ces problématiques d’allergies et d’intolérances pour maintenir l’équilibre nutritionnel selon son âge et sa physiologie, prévenir les allergies croisées, sensibiliser aux modes de consommation, comprendre les emballages, veiller à la traçabilité des produits ou encore apprendre de nouvelles façons de cuisiner … pour continuer de se faire plaisir en préservant sa santé !

Lait de vache

Selon les mois d’âge, le lait peut être responsable de problèmes d’allergies ou d’intolérances. L’allergie au lait est un problème immunitaire qui concerne plus particulièrement les protéines du lait de vache PLV, alors que l’intolérance est un problème enzymatique concernant la digestion du sucre du lait, le lactose.

L’allergie aux protéines du lait de vache est la première des allergies alimentaires à apparaître chez l’enfant du fait qu’il correspond au premier aliment introduit durant les sevrages. Les allergies aux protéines de lait de vache sont très fréquentes chez le nourrisson et le jeune enfant et représentent 9% des allergies chez l’enfant de moins de 15 ans. 2 à 3 % des nourrissons avant l’âge de 2 ans sont concernés. En France, plus de 80 000 enfants seraient concernés mais leur nombre serait fortement croissant et sous-estimé. Comme pour toute allergie, il s’agit là d’une réponse inadaptée du système immunitaire à des allergènes. Elles impliquent particulièrement la β-galactoglobuline chez le nourrisson et la caséine ou les albumines chez le jeune enfant.

L’allergie aux protéines de lait de vache se traduit par des symptômes très variés aux niveaux cutané, respiratoire ou digestif comme de l’eczéma, de l’urticaire, des œdèmes, des coliques, des diarrhées, de l’asthme. Lorsque l’allergie est avérée, il faut supprimer toute trace de lait de vache de l’alimentation pendant au moins quelques mois, avec la possibilité de refaire des tests de tolérance en réintroduisant progressivement le lait de vache uniquement sous surveillance médicale.

Mal diagnostiquée ou mal prise en charge, l’allergie aux protéines de lait animal peut entraîner des complications chez l’enfant de types cutanées et ORL (otite, rhinite, pharyngite…). Une allergie secondaire peut également apparaître parfois plus tardivement chez l’enfant ou à l’âge adulte après un épisode de gastroentérite qui déstabilise la flore intestinale et son équilibre immunitaire, mais également dans le cadre de régime hyperprotéiné à base de protéines de lait de vache chez les sportifs par exemple.

D’autres laits animaux peuvent être concernés, comme le lait de brebis ou le lait de chèvre qui peuvent être plus ou moins bien tolérés.

En cas de diagnostic établi par un professionnel de la santé, le lait de vache et ses dérivés, ou les autres sources de lait animal, doivent être exclus du régime alimentaire. Pour les bébés, les laits infantiles à base de protéines de lait animal ou les laits hypoallergéniques (qui contiennent des fragments protéiques d’origine laitière) doivent souvent être remplacés par des protéines végétales. Lors des introductions alimentaires ou à l’âge adulte, une attention particulière devra être portée sur l’étiquetage des produits car de nombreux aliments peuvent contenir du lait ou des dérivés de lait.

Les produits La Mandorle sont fabriqués dans notre site en France sur des lignes totalement sans lait animal.

Lactose

Mis à part une forme congénitale rare, l’intolérance au lactose touche plus particulièrement le jeune enfant à partir de 2-3 ans. Elle représente la principale cause d’inconfort après consommation de lait animal ou dérivés chez l’adulte. L’allergie étant plus rare.

L’intolérance au lactose concerne le sucre du lait animal, appelé lactose. Le lait de vache, le lait de brebis ou le lait de chèvre contiennent tout ce sucre lactose. Le lactose se digère grâce à une enzyme appelée lactase. En grandissant, l’activité de cette enzyme décroît physiologiquement. Elle peut être de moins en moins efficace et moins bien digérer le lactose. Cette mauvaise digestion du lactose peut entraîner des problèmes avec l’âge avec divers signes d’inconforts comme des ballonnements ou des troubles du transit.

Les symptômes sont généralement chroniques et essentiellement digestifs. Comme pour les allergies aux protéines de lait, une allergie secondaire peut également apparaître après un épisode de gastroentérite ou de désordre digestif par exemple.
En cas de diagnostic établi par un professionnel de la santé, des préparations infantiles sans lactose sont généralement conseillées pour les bébés. Lors des introductions alimentaires et chez l’adulte, une attention particulière sera portée, comme pour les protéines de lait, sur l’étiquetage des produits car nombreux aliments peuvent contenir du lactose, lait ou dérivés de lait animal, lait de vache, lait de brebis, lait de chèvre.

D’un point de vue évolution, nous pourrions nous interroger sur la consommation de lait à l’âge adulte ? Le mammifère ne consomme le lait de son espèce que durant la croissance. En grandissant, il diversifie sa nourriture et ne consomme plus de lait à l’âge adulte. Sa physiologie digestive suit cette évolution alimentaire. On pourrait donc comprendre que le lait ne soit pas bien toléré à l’âge adulte, non ?

Les produits La Mandorle sont fabriqués dans notre site en France sur des lignes totalement sans lait animal.

Gluten

Le gluten est en effet une protéine de céréales que l’on retrouve également dans le seigle, l’avoine, le blé, l’orge, le kamut (et l’épeautre). Comme le lait, le gluten peut être responsable de problèmes d’allergies et d’intolérances. À la différence près que, l’allergie au gluten est un problème immunitaire rare et que l’intolérance au gluten ou « maladie cœliaque » est une intolérance permanente à certaines fractions protéiques du gluten.

La « maladie cœliaque » toucherait près de 1% de la population en France comme partout dans le monde. Il s’agit d’une maladie auto-immune qui entraîne la destruction des villosités de l’intestin grêle avec syndrome de malabsorption de nutriments, plus particulièrement fer, calcium et acide folique B9.

Les symptômes peuvent apparaître dès le sevrage des bébés, dès l’introduction des premières farines contenant ces céréales à gluten. Après diagnostic confirmé par analyse de sang et biopsie, seul un régime d’exclusion sans gluten, et souvent sans lait, permet une amélioration. Le régime doit souvent être suivi toute la vie.

Les symptômes peuvent être plus ou moins aigües avec perte d’appétit, apathie, retard de croissance, pâleur des téguments et de la peau, selles abondantes, liquides et plus fréquentes, abdomen distendu et hypotonique….

Pour les nourrissons, les céréales consommées seront donc toujours conseillées sans gluten et les céréales à complément protéinique de préférence à base de protéines végétales. Il est également préférable de retarder le plus possible le sevrage et de privilégier la diversification alimentaire vers 7/9 mois.

Chez les adolescents et chez l’adulte, le régime sans gluten doit souvent être suivi à vie. Pour l’adolescence, les contraintes d’un tel régime peuvent parfois être mal vécues. Cependant l’éducation nutritionnelle qui accompagne très tôt ce régime rend souvent ces adultes plus forts et plus sensibles à une alimentation raisonnée.

La Mandorle est partenaire de l’AFDIAG, l’association française des intolérants au gluten. La gamme est sans gluten et identifiable par le logo en « épi de blé barré »
Fondée en 1989, l’association AFDIAG est gérée par des cœliaques et des parents de cœliaques. Elle est épaulée par un Comité médical de plus de 50 membres et travaille avec le G.E.R.M.C (Groupe d’études de Recherche sur la Maladie Cœliaque) qui regroupe les spécialistes français de cette pathologie.
La Mandorle soutient l’AFDIAG dans son rôle d’information, d’aide et de défense des intérêts des intolérants au gluten (malades cœliaques) en collaboration avec des professionnels de la santé et autres fabricants de produits diététiques sans gluten.

Les produits La Mandorle sont fabriqués dans notre site en France totalement sans soja sans gluten et sur des lignes totalement sans lait animal. Nos produits contenant des céréales sans gluten sont labellisés AFDIAG. Plus d’informations sur le site internet de l’AFDIAG : www.afdiag.fr

Allergies croisées

L’allergie aux protéines de lait de vache marque une sensibilité générale aux protéines alimentaires et un risque d’allergie croisée avec d’autres protéines, en particuliers avec le soja, utilisé parfois lors des sevrages comme protéine infantile, mais également, plus tardivement, lors de l’introduction des céréales à gluten, des arachides ou des œufs.
Le soja ne sera alors pas toujours bien toléré chez des personnes sensibilisées ou de terrain allergique. L’AFSSA a également démontré en 2005 que les préparations infantiles à base de soja contiennent un excès d’hormones féminisantes : à 18 à 47 mg d’isoflavones par litre de produit reconstitué alors que la norme européenne est de 1 mg/ litre.

Les produits La Mandorle sont fabriqués dans notre site en France totalement sans soja sans gluten et sur des lignes totalement sans lait animal.